Les tubes de tissu se mêlent et s’entremêlent sur la table, débordant de part et d’autre, passant tantôt par dessus, tantôt par dessous.
Inextricable noeud dont on ne voit ni la fin ni le début, il englouti petit à petit la table.
Rempli de sable, le tissu en devient lourd. La table quant à elle, tend à supporter
ce poids malgré la finesse de ses pieds.
La répétition du geste confirme le caractère obsédant de certaines pensées nocturnes tournant en boucle, sans cesse.
« Nuit Blanche » est une oeuvre qui fait écho avec nos contradictions, nos angoisses, nos pensées, la complexité de notre personnalité. Pris au piège dans un tourbillon de sentiments, de pensées, d’obsessions, nous sommes à la fois acteurs et spectateurs de nos vies, débordés par nos émotions.